(AOF) - Le titre FDJ United s'est distingué dans le haut du palmarès et signe l’une des plus fortes hausses du SBF 120 avec un gain de 2,94 %, à 32,90 euros. Ce regain d’intérêt pour le titre du spécialiste européen des jeux d’argent et de hasard est lié à l’avis positif de JP Morgan. Les analystes de la banque américaine ont débuté le suivi de l’action FDJ United avec une opinion à Surpondérer et un objectif de cours de 42 euros, ce qui représente un potentiel de hausse d’un petit peu plus de 30 % par rapport au cours de clôture de lundi.
JP Morgan indique que le titre a perdu près de 15 % depuis son point haut touché en novembre 2024 et que ce repli est un point d'entrée intéressant pour " une entreprise défensive à haut rendement, dotée d'un bilan solide ".
Depuis novembre 2024, la société a été pénalisée par des changements réglementaires dans ses principales zones géographiques d'activité.
Selon les analystes, les fondamentaux de la société sont solides, soutenus notamment par un modèle économique défensif, un leadership sur le marché (exclusivité) et un profil de trésorerie solide.
En outre, l'acquisition de Kindred, bouclé en octobre 2024, a été la plus grosse opération de l'histoire de FDJ United. Elle va permettre de diversifier les activités et renforcer l'aspect défensif de l'entreprise, mais aussi de disposer d'une offre de paris sportifs en ligne plus avancée, associée à une technologie propriétaire. Enfin, cette opération de croissance externe est jugée opportune par JP Morgan avant la légalisation potentielle des casinos en ligne en France.
En mars dernier le groupe avait publié de très solides performances pour l'exercice 2024 marqué notamment par un chiffre d'affaires de 3,065 milliard d'euros, en hausse de 17 %, et un résultat net ajusté de 490 millions d'euros, en progression de 13 %.
Le groupe s'était toutefois montré prudent et ses perspectives 2025 étaient affectées par l'augmentation de la fiscalité sur les jeux d'argent et de hasard. Pour l'exercice en cours, FDJ United vise principalement des revenus autour de 3,8 milliards d'euros.
