Dans un récent classement, les équipes en charge des études économiques de Crédit Agricole ont recensé dix fintechs européennes âgées de moins de deux ans susceptibles de connaître, selon elles, un fort développement dès cette année en raison de leur présence sur des marchés porteurs et du soutien de business angels ou d’incubateurs de renom. Parmi celles-ci, Evarvest, jeune pousse créée en 2018 en Lituanie qui entend démocratiser et faciliter l’investissement en Bourse, a récemment bouclé une levée de financement participatif en actions auprès de 600 investisseurs. Soutenue par l’accélérateur de Barclays, Cachet, start-up estonienne, a pour projet de révolutionner, quant à elle, l’assurance des prestataires d’autopartage et des travailleurs indépendants. Signe du dynamisme et de l’hétérogénéité de l’écosystème des fintechs, des champs aussi divers que le courtage de prêts, le développement d’agents conversationnels, les moyens de paiement, l’inclusion financière ou les cryptoactifs sont également représentés. Avec 6 start-up référencées, les pays baltes et nordiques dominent ce recensement. En revanche, aucune fintech française n’y figure, alors même que l’écosystème compte aujourd’hui plus de 250 entités et que ces dernières ont levé plus de 600 millions d’euros l’an dernier, un chiffre en augmentation de 60% par rapport à 2018.