Au cours du premier semestre 2019, 107 campagnes ont été initiées par des actionnaires activistes à l’encontre de 99 entreprises internationales, d’après Lazard. Si ce nombre s’inscrit en net retrait par rapport à la même période l’an dernier (- 25 % environ), cette baisse doit être relativisée selon la banque d’affaires. D’abord, une activité record avait été enregistrée lors des six premiers mois de 2018. Surtout, la dynamique actuelle est comparable à la moyenne observée au cours des années précédentes, qui s’établit à un niveau historiquement élevé. En France, cette catégorie d’investisseurs s’est récemment distinguée chez EssilorLuxottica (groupe de sept actionnaires parmi lesquels Baillie Gifford) pour des enjeux de gouvernance et chez Renault (Ciam) dans le cadre d’une opposition aux modalités de rapprochement proposées avec Fiat Chrysler. Comme l’illustre le cas du constructeur automobile, le M&A concentre une majorité relative des récriminations des activistes (46 %), devant les questions de gouvernance et de positionnement stratégique de la société. Autre fait important, un quart des attaques recensées ont été le fruit de fonds ayant lancé leur première campagne, à l’instar de KCGI, Velan Capital, Impactive Capital ou encore Alinda.
L'info financière en continu
Chargement en cours...
Les dernières Lettres Professionnelles
CMS Francis Lefebvre
Acquérir une entreprise en devenir
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS
Pilier 2 : une réalité mondiale… encore en construction
CMS Francis Lefebvre
Vers un immobilier industriel attractif ?
Dans la même rubrique
Les entreprises françaises délaissent l’emprunt bancaire
Les sociétés françaises (non financières), qui avaient eu massivement recours à l’emprunt bancaire...