Depuis l’entrée en vigueur de la seconde directive sur les services de paiement (DSP2) en 2018, les banques européennes ont pour obligation de partager certaines données ayant trait aux profils de leurs clients avec des acteurs tiers tels que les prestataires de services de paiement (PSP), les prestataires de services d’information sur les comptes (PISC) ou les néobanques. Selon une récente étude de KPMG, les grandes banques françaises se sont mises en conformité avec les textes européens, mais se montrent moins innovantes en matière d’Open Banking que leurs homologues britanniques, espagnoles ou encore d’Europe du Nord. Le cabinet d’audit et de conseil souligne notamment que les banques françaises proposent des catalogues d’interfaces de programmation sécurisées (API) – passerelles informatiques qui permettent à deux systèmes numériques d’échanger des informations ou des données – encore assez peu étoffés. Partant de ce constat, KPMG va mettre prochainement à leur disposition un outil digital qui leur permettra de se situer par rapport à leurs concurrents, d’identifier leurs éventuelles faiblesses en la matière et de les corriger.
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Les banques françaises peuvent progresser
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