En dépit du ralentissement de la croissance internationale et d’une recrudescence des réglementations encadrant les investissements directs à l’étranger, l’activité mondiale du marché des fusions-acquisitions a été stable l’an dernier, rapporte Bain & Company dans une récente étude. Tandis que le nombre d’opérations recensées sur la période a légèrement fléchi de 2 %, à environ 31 000, le montant global des transactions s’est inscrit en hausse de 1 % pour atteindre 3 400 milliards de dollars (3 101 milliards d’euros). Si le marché américain a connu une nette baisse de régime au deuxième semestre, celle-ci a été compensée par une accélération en Europe. Pour Bain & Company, la raison première de cette stabilité est à chercher du côté des taux d’intérêt, dont le niveau historiquement faible a fourni aux acquéreurs un contexte de financement ou de refinancement extrêmement favorable. Elle s’explique également par une baisse de la valorisation des cibles : en 2019, le multiple d’acquisition moyen – segments coté et non coté confondus – s’est élevé à 12,5 fois l’Ebitda, contre 13,9 fois en 2018 et 15 fois en 2017.
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