Alors que de nombreuses institutions financières poursuivent leurs recherches sur l’usage qu’elles pourraient faire de la blockchain – ce registre dématérialisé de transactions partagé entre différentes parties prenantes –, une étude récente de Capgemini évalue les gains potentiels de cette technologie pour ces acteurs. En utilisant la «chaîne de blocs» pour construire des «smart contracts», c’est-à-dire des contrats dématérialisés permettant l’activation automatique de certaines actions (validation de paiements, etc.) lorsque des facteurs prédéfinis surviennent (sinistre, livraison de marchandises, réception de documents, etc.), les banques de financement et d’investissement pourraient faire passer de 20 à entre 6 et 10 jours le délai moyen nécessaire à la mise en place de crédits syndiqués. Pour les activités de banque de détail, les contrats «intelligents» permettraient aux établissements de réduire leurs coûts de traitement des transactions (réconciliation des données, collecte d’informations, etc.) significativement, entre 3 à 11 milliards de dollars par an, concernant leurs activités en Europe et aux Etats-Unis. C’est toutefois pour les assureurs que les smart contracts présentent le plus fort potentiel d’économies : leur utilisation pourrait abaisser leurs coûts annuels de 21 milliards d’euros. Capgemini estime que l’application à grande échelle de ces instruments au sein de ces trois catégories d’institutions financières surviendra à horizon 2020.
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