Alors que la faiblesse de l’inflation dans de nombreux pays a contraint les banques centrales à ralentir le rythme de normalisation de leur politique monétaire, les marchés financiers ont enregistré une activité soutenue depuis le début de l’année, les investisseurs étant incités à des «prises de risque accrues». Ce constat, dressé par la Banque des règlements internationaux (BRI) dans sa dernière revue trimestrielle publiée ce 18 septembre, vaut particulièrement pour le segment obligataire, sur lequel la volatilité s’est établie à des niveaux historiquement bas (5 % environ). Sur le compartiment souverain, cette tendance a notamment été matérialisée par le retour de la Grèce sur le marché en juillet, qui est parvenue à emprunter avec un rendement limité (4,6 %), ainsi que par des émissions d’Etats affichant un profil de risque très dégradé, comme l’Irak. Cet environnement favorable aux émetteurs a également profité aux sociétés non financières, qui ont vu leur spread tomber à leur plancher depuis 2008.
L'info financière en continu
Chargement en cours...
Les dernières Lettres Professionnelles
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS
Transition énergétique, l’heure des travaux pratiques !
CMS Francis Lefebvre
Acquérir une entreprise en devenir
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS