Selon Oliver Wyman et Clifford Chance, le Brexit pourrait engendrer des coûts directs de près de 4 milliards d’euros pour les entreprises françaises. Alors que le Royaume-Uni est le cinquième client de la France et son huitième fournisseur, cette facture tient compte notamment des incidences sur la chaîne d’approvisionnement (fournisseurs, prestataires…). Concentrant les trois quarts du montant, l’agroalimentaire, les biens de consommation, les industries automobile, chimique et aérospatiale et les biens industriels seront les secteurs les plus exposés.