En 2000, les sociétés cotées en France comptaient 7,4 millions d’actionnaires individuels. En 2016, ils n’étaient plus que 3 millions, soit 6 % de la population. Entre 2000 et 2014, la part du patrimoine financier des ménages placé en valeurs boursières a de son côté été divisée par deux, passant de 8,8 % à 4,2 %. Cette désaffection importante pour les actions, soulignée lors d’un colloque organisé par l’Association nationale des sociétés par actions (ANSA), s’illustre également dans une récente étude réalisée par l’Observatoire de l’épargne européenne (OEE), sur «l’Etat des lieux et perspective de l’actionnariat en France». Le poids des ménages au sein de l’ensemble de l’actionnariat des entreprises cotées n’a, de fait, pas cessé de chuter depuis 1989 : alors qu’il est resté proche de 35 % entre 1977 et 1989, il est tombé à 10,8 % à la fin du troisième trimestre 2016. Une proportion toutefois à peine inférieure à celle constatée en Allemagne (13 %) et en Italie (12 %). Parallèlement, ce sont les investisseurs non résidents qui ont considérablement renforcé leur poids, passant de 10 % en 1977 à 41 % en 2016, une proportion qui a toutefois légèrement fléchi depuis 2013 (43,4 %). Les Etats-Unis arrivent en tête des investisseurs étrangers présents au capital des entreprises françaises, détenant un tiers des actions de cette catégorie, loin devant les fonds luxembourgeois (16 %) .
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