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Economie évolutive, par AXA IM

L'Europe peut-elle reprendre le flambeau de l'Oncle Sam ?

Publié le 10 novembre 2025 à 9h00

AXA IM

Les récentes tensions géopolitiques et l'incertitude suscitée par les données macroéconomiques américaines ont conduit certains investisseurs à revoir leur allocation au détriment des États-Unis

Points clés

L'Europe est susceptible d'offrir un environnement économique différent et des possibilités de diversification qui, selon nous, en font une option d'investissement attrayante

Pour les investisseurs étrangers, la période peut également être propice à un investissement en titres obligataires en euros sur une base de couverture

L'Europe a toujours été perçue comme un acteur secondaire par rapport aux États-Unis. Toutefois, son profil d'investissement s'est renforcé cette année, tandis que la réputation des États-Unis en tant que source de stabilité et de fiabilité s'est effondrée.

La capacité des États-Unis à offrir un vaste marché en termes de liquidité et d'envergure en a fait un choix logique pour les investisseurs en période de volatilité. Mais les récentes turbulences géopolitiques et l'incertitude entourant les données macroéconomiques américaines ont incité les investisseurs à se montrer prudents et à chercher d'autres solutions « refuges » potentielles.

Ce phénomène s'est manifesté en mai, lorsque la stabilité relative de la zone euro et la crainte d'une inflation liée aux échanges commerciaux aux États-Unis ont amené les investisseurs à délaisser les bons du Trésor américain au profit de l'option plus performante que constituaient les Bunds allemands.

Bien que ces inquiétudes se soient dissipées, le fait que les situations économiques soient différentes de part et d'autre de l'Atlantique signifie que l'Europe reste un pôle d'intérêt pour les investisseurs. Cette vision positive des titres obligataires en euros ne repose pas uniquement sur la bonne tenue des fondamentaux des entreprises et le caractère attrayant des rendements.  

Un contexte macroéconomique favorable

Aux États-Unis, les données les plus récentes présentent un bilan mitigé, la faiblesse du marché de l'emploi ayant contraint la Réserve fédérale (Fed) à abaisser ses taux d'intérêt. Parallèlement, les craintes concernant l'indépendance de la Fed, qui résultent des fortes pressions exercées par le gouvernement Trump, et celles qui entourent la fiabilité des données, suite au limogeage de la directrice du Bureau of Labor Statistics après les révisions à la baisse des chiffres de l'emploi publiées cet été, renforcent le climat d'incertitude. La situation générale ne s’est pas améliorée avec la paralysie budgétaire de l'administration américaine, qui nous a privés de la publication des chiffres de l'emploi non agricole et de l'IPC pour le mois d'octobre, des données essentielles non seulement pour les États-Unis, mais également pour l'ensemble des marchés.

Bien que d'autres baisses de taux soient anticipées pour l'an prochain, un rebond de l'inflation ou une surprise sur le plan de la croissance remettrait en cause cette trajectoire. Cela pourrait à son tour entraîner une hausse des rendements sous-jacents et des spreads si le marché était contraint de revoir ses attentes en matière de politique monétaire.

La situation est tout autre en Europe, où le marché a en grande partie exclu toute nouvelle baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) pour l'heure. Bien entendu, si la croissance venait à se dégrader de manière significative, toute réévaluation du marché pourrait de nouveau pousser les rendements de la zone euro à la baisse, même si la politique monétaire reste inchangée.

Si la croissance ralentit et que l'inflation reste contenue, les marchés pourraient intégrer des scénarios plus favorables à la duration pour les titres obligataires en euros, entraînant ainsi une hausse des cours et un aplatissement de la courbe susceptibles de profiter aux échéances plus longues ou aux obligations d'État et d'entreprise européennes de qualité. Plus particulièrement, si les spreads de crédit de la zone euro restent raisonnablement serrés dans un contexte où les inquiétudes concernant la croissance restent limitées, les expositions aux titres européens Investment Grade et à certains titres à plus haut rendement en euros pourraient, selon nous, offrir un portage attrayant assorti d'un risque de crédit acceptable.

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AXA Investment Managers (AXA IM) fait partie du Groupe BNP Paribas depuis le 1er juillet 2025 suite à la finalisation de son acquisition. 

AXA IM est un acteur clé de la gestion d’actifs à l’échelle mondiale avec plus de 3 000 professionnels et 24 bureaux dans 19 pays à travers le monde. 

Nous nous adressons à une clientèle internationale variée, composée d'investisseurs institutionnels, d'entreprises et de particuliers, à qui nous proposons un large éventail d’opportunités d’investissement sur les marchés mondiaux. Nos offres comprennent à la fois des actifs alternatifs (participations immobilières, dette privée, crédit alternatif, infrastructures, private equity et solutions axées sur les marchés privés) et des actifs traditionnels (obligations, actions et stratégies multi-actifs).

AXA IM gère environ 879 milliards d’euros d’actifs, dont 493 milliards d’euros catégorisés commeinvestissements intégrant les critères ESG, durables ou à impact. Notre objectif est de proposer à nos clients une gamme complète de produits, allant des investissements traditionnels aux stratégies ESG, leur permettant d’aligner leurs portefeuilles sur leurs objectifs financiers et leurs priorités en matière de durabilité.

Dans un monde en mutation rapide, nous adoptons une approche pragmatique visant à apporter de la valeur à long terme à nos clients, à nos collaborateurs et à l’économie dans son ensemble.

Données à fin décembre 2024


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