(AOF) - Groupe pharmaceutique et agrochimique allemand, Bayer (-4,7% à 51,82 euros) recule à la Bourse de Francfort malgré la publication de solides résultats. L'entreprise basée à Leverkusen annonce que son bénéfice net au troisième trimestre a atteint les 546 millions d'euros grâce à sa filiale agrochimique. Son bénéfice est supérieur aux attentes et s'élevait à 85 millions d'euros un an auparavant. Cette filiale a enregistré une croissance de 33,5% de son Ebitda au troisième trimestre, à 629 millions d'euros, dépassant le consensus du marché qui était de 589 millions d'euros.
Le bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) pour l'ensemble du géant allemand de l'agrochimie et de la pharmacie a ainsi pu augmenter de 17,3% à 2,45 milliards d'euros. Les analystes l'attendaient en moyenne à 2,31 milliards selon un consensus publié par le groupe. Le résultat d'exploitation de l'entreprise (EBIT) a augmenté de 126,2% sur un an, à 1,2 milliard d'euros.
Son chiffre d'affaires a grimpé de 5,7%, à 11,2 milliards d'euros en données ajustées.
Le groupe Bayer a maintenu sa solide performance commerciale grâce à ses trois divisions au troisième trimestre a déclaré Werner Baumann, président du conseil d'administration : " Malgré la hausse de l'inflation et les problèmes de la chaîne d'approvisionnement mondiale, nous avons de nouveau été en mesure d'augmenter les ventes et les bénéfices. Crop Science, en particulier, a poursuivi sa trajectoire de croissance, et Pharmaceuticals and Consumer Health a également vu ses ventes augmenter par rapport au trimestre de l'année précédente ".
A l'occasion de la publication de ses résultats trimestriels, Bayer a confirmé ses prévisions annuelles publiées en août et vise un Ebitda ajusté d'environ 13 milliards d'euros, sur la base des taux de change du 30 juin, contre 11,2 milliards en 2021. Le groupe allemand table aussi sur un chiffre d'affaires entre 50 et 51 milliards d'euros contre une prévision précédente de 49,9 milliards.
La société s'attend à ce que les augmentations de coûts se poursuivent au cours de la nouvelle année et annonce vouloir être indépendante du gaz russe en Allemagne d'ici la fin de 2022.