(AOF) - Ericsson perd 7,50% à 57,80 couronnes suédoises, pénalisé par des perspectives toujours difficiles. « Nous continuons à prévoir un environnement agité en 2023, avec une faible visibilité. Au deuxième trimestre, nous prévoyons que les opérateurs resteront prudents en matière d'investissements et continueront à ajuster leurs stocks », a prévenu le PDG, Börje Ekholm. Avant de préciser : « Cette dynamique devrait être largement compensée par la croissance des grands projets de déploiement qui, comme nous l'avons déjà indiqué, auront un effet dilutif sur la marge brute à court terme ».
Conséquence de cet environnement difficile, le concurrent de Nokia prévoit une marge d'Ebidta, corrigée des charges de restructuration, d'environ 5% contre 7,7% au premier trimestre.
La marge brute – une mesure de la rentabilité très surveillée dans le secteur – de sa division réseaux, qui est la plus importante, est anticipée entre 37% et 39%.
Dans ce contexte, le groupe a augmenté son programme de réduction des coûts de 2 milliards de couronnes suédoises (177 millions d'euros), pour le porter à 11 milliards de couronnes suédoises.
Pour autant, Ericsson juge être sur la bonne voie pour atteindre en 2024 le bas sa fourchette d'objectifs d'une marge d'Ebitda ajusté comprise entre 15% et 18% à long terme.
En parallèle à cette publication, Ericsson a annoncé le départ de Carl Mellander, son directeur financier, à la fin du premier trimestre 2024. Il travaille chez Ericsson depuis plus de 25 ans et est membre de son équipe de direction depuis 2016. Un processus de recrutement sera lancé pour nommer un successeur.