(AOF) - Stellantis (+ 9,21%, à 8,15 euros) s’est vivement redressé à la Bourse de Paris et a signé la plus forte hausse de l’indice CAC 40. Le titre a été soutenu par des propos d’Antonio Filosa, qui s’exprimait lors de la " Kepler Cheuvreux Autumn Conference 2025 ". Lors de cet entretien, le nouveau directeur général du constructeur automobile multi-marques en poste depuis le 23 juin a indiqué que le groupe enregistrait des progrès sur ses 3 priorités pour les prochaines années.

Il s'agit de la croissance de l'activité, une exécution industrielle irréprochable et l'augmentation des profits.

" Notre objectif le plus urgent est de renverser la tendance en matière de génération de trésorerie. " a souligné le directeur général. Pour ce faire, il possède de " multiples leviers ", mais " le plus important " était " l'augmentation des revenus ". Au premier semestre, Stellantis avait enregistré un flux de trésorerie net industriel négatif de 3 milliards d'euros.

Le dirigeant a en outre précisé que le groupe revenait à une situation de stocks saine aux États-Unis et qu'il tirerait des leçons des erreurs du passé, notamment sur le moteur Puretech.

Antonio Filosa avait présenté sa nouvelle équipe dirigeante le 23 juin dernier, au premier jour de son mandat, et celle-ci s'est vraisemblablement mis au travail rapidement. En bourse, le titre n'a pas encore profité de ces nouveautés et le titre Stellantis affiche un léger repli de 1,35 %, depuis le 23 juin.

Stellantis avait mis près de six mois à trouver un successeur à Carlos Tavares. Fin septembre 2024, Stellantis avait lancé un lourd avertissement sur résultats qui avait ensuite précipité le départ de Carlos Tavares en décembre dernier. Les résultats 2024 avaient en outre été particulièrement décevants. Enfin, le groupe a, comme beaucoup d'autres constructeurs automobiles, suspendu fin avril ses objectifs financiers annuels en raison de la guerre commerciale avec les États-Unis.

En séquentiel, Stellantis vise sur la seconde partie de 2025 une croissance du chiffre d'affaires, une marge opérationnelle courante à un chiffre dans le bas de la fourchette et une amélioration du free cash-flow industriel.