L’étude menée par l’AMF sur les comptes semestriels 2018 de 67 sociétés françaises et de 26 sociétés européennes de toutes tailles a salué plusieurs bonnes pratiques. Alors que la norme IFRS 15 sur le chiffre d’affaires entrait pour la première fois en application, la majorité des sociétés ont mis à jour leurs principes comptables en conséquence, même en cas d’absence d’effets significatifs. Par ailleurs, 73 % des sociétés qui avaient mentionné dans leurs comptes annuels précédents un événement post-clôture ont veillé à l’expliquer dans les états financiers intermédiaires. De même, la plupart des sociétés s’assurent de la cohérence entre les informations sur les événements importants présentées au cours de l’année dans les communiqués et celles développées dans les comptes intermédiaires.

En revanche, d’autres points restent à améliorer. Alors qu’ils constituent un important indicateur des risques, les points clés d’audit remontés par le passé par les commissaires aux comptes n’ont pas été développés davantage dans les comptes semestriels. En outre, 37 % des entreprises étudiées n’ont apporté aucun développement concernant la trésorerie, et 32 % n’ont pas apporté de précisions particulières sur leur endettement. Ces compléments d’informations facilitent pourtant la compréhension de la structure financière et de la performance des sociétés.