Alors qu’actuellement le financement participatif se concentre surtout autour des opérations de prêts «crowdlending» et de fonds propres «crowdequity», Nota-PME a préféré se financer par le biais du «royalty crowdfunding». La société spécialisée dans la notation et l’évaluation des PME a en effet choisi de recourir à des avances conditionnées au versement de redevances, une sorte de quasi-fonds propres. Selon son P-DG, Patrick Sénicourt, cette solution présenterait plusieurs avantages par rapport aux autres solutions proposées par les plateformes. «Contrairement au prêt, qui requiert le plus souvent des remboursements constants dès son octroi, et aux opérations en equity, qui diluent l’actionnariat et sous-valorisent les jeunes sociétés en croissance, le crowdfunding rémunéré en royalties permet d’éviter ce genre de situation», observe-t-il. Et pour cause : les redevances versées seront proportionnelles aux revenus de la société. «2,5 % du chiffre d’affaires seront ventilés trimestriellement entre nos investisseurs pendant cinq ans, dans la limite de trois fois leur mise», précise Patrick Sénicourt.

La collecte a débuté début mars et se clôturera fin mai. L’objectif est d’atteindre au minimum 130 000 euros.