Le high yield européen semble moins attractif cette année. L’univers d’investissement offre en effet désormais de plus en plus d’émetteurs connus, mais avec des potentiels de rendements assez faibles. Certains groupes comme Renault, Fiat ou encore Arcelor Mittal proposent seulement un rendement autour de 2 % pour leurs émissions à cinq ans. Malgré ce contexte moins rémunérateur conjugué à une potentielle remontée des taux, certains gestionnaires restent optimistes sur cette classe d’actifs. «Nous restons très positifs sur les obligations à haut rendement en Europe mais pour améliorer les performances, nous devons nous adapter au nouvel environnement, détaille Alain Krief, responsable de la gestion fixed income chez Oddo AM lors d’une conférence. Nous avons notamment adopté des techniques de gestion issues du monde actions ou du credit investment grade et nous utilisons davantage de produits de couvertures.» Le gérant considère notamment qu’il existe cette année des opportunités à saisir dans l’univers des émetteurs midcaps et périphériques.
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