L’année 2017 commence bien sur le marché mondial des fusions-acquisitions. Au premier trimestre, les transactions transfrontalières ont en effet atteint 337 milliards de dollars, soit leur plus haut niveau depuis 2007, selon une étude réalisée par Thomson Reuters. Elles ont représenté 43 % de l’activité M&A, qui a atteint 778 milliards de dollars au niveau mondial, en hausse de 12 % par rapport au premier trimestre 2016.

Ce dynamisme s’explique en particulier par l’attractivité des cibles européennes. En effet, ces dernières ont fait l’objet de rachats d’un montant total de 225 milliards de dollars, en progression de 29 % sur un an. Les entreprises européennes ont ainsi représenté plus d’un quart des cibles à l’échelle mondiale, soit leur part la plus importante depuis 2014. Les cibles américaines ont également attiré les acheteurs (+ 20 %, à 345 milliards d’euros), tandis que les sociétés d’Asie-Pacifique ont à l’inverse moins séduit les acheteurs par rapport à l’année précédente (- 14 %, à 163 milliards de dollars).