Sur le marché français du recrutement, les grandes entreprises recherchent de plus en plus des profils hybrides entre la fonction finance et l’IT. Cette appétence se reflète dans les résultats d’une récente étude sur les rémunérations dans la fonction finance réalisée par Mindquest, cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers de la finance et de l’IT.
L’étude a été menée auprès d’un échantillon de 3 500 candidats, dont 43 % de profils experts (10 ans d’expérience), 29 % de seniors (7 à 10 ans), 17 % de confirmés (3 à 7 ans) et 11 % de profils juniors (3 ans et moins). « Les directions financières s’orientent de plus en plus vers la finance prédictive avec l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA) afin de mieux piloter la performance de l’entreprise, anticiper les risques et améliorer la gestion de trésorerie, explique Jérémy Tsafack, associé chez Mindquest et directeur BU Finance. Elles recherchent particulièrement les profils AMOA (assistance à maîtrise d’ouvrage), c’est-à-dire des profils hybrides entre la finance et l’IT. » Les directeurs de la transformation financière figurent ainsi parmi les fonctions les mieux rémunérées au sein des directions financières (100 000 à 135 000 euros), aux côtés de profils experts comme les directeurs consolidation et les directeurs contrôle de gestion (90 000 à 135 000 euros), les responsables fiscalité et les directeurs comptables (90 000 à 130 000 euros) et les responsables/directeurs de trésorerie financement (100 000 à 130 000 euros). La fourchette basse des rémunérations des directeurs financiers de filiale peut être similaire mais plus élevée dans sa partie haute (100 000 à 150 000). Enfin, la palme de la rémunération la plus élevée ne revient curieusement pas aux directeurs financiers groupe (110 000 à 200 000 euros), mais aux… directeurs de la communication financière (entre 180 000 et 230 000 euros bruts annuels).