Faut-il redouter une nouvelle crise bancaire au sein de la zone euro ? Face à l’effondrement de la croissance mondiale, les banques vont voir les pressions sur leur rentabilité s’exacerber, le recul des transactions diverses (crédits, M&A, paiements…) entraînant notamment une baisse des commissions. Surtout, la vague de défauts qui s’annoncent dans les prochains mois – le Comité européen du risque systémique vient d’indiquer que le risque de défauts en chaîne est en train d’augmenter fortement – pourrait sensiblement affecter leur bilan, prévient le Cepii. Dans une note publiée la semaine dernière, les auteurs rappellent certes que les banques européennes sont plus solides aujourd’hui qu’elles ne l’étaient à la veille de la crise financière de 2007-2008, leurs capitaux propres ayant augmenté de plus de 50 % sur la période. Toutefois, «les fonds propres (capital et réserve) s’élevant à 2 500 milliards, il suffirait que 21 % des prêts ne soient pas remboursés pour les épuiser totalement», préviennent-ils. Si ce seuil de 21 % est élevé, les banques de certains pays pourraient cependant s’en approcher, comme par exemple en Italie, où le taux de prêts non performants – qui n’est pas forcément synonyme de défaut cependant – avait atteint un pic de 18 % en 2015.
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