La France compte aujourd’hui quelque 5 400 entreprises de taille intermédiaire (ETI) dont le chiffre d’affaires cumulé atteint 1 000 milliards d’euros, selon une étude récente de KPMG et du METI sur la transmission de ces sociétés. Ces dernières emploient 3,4 millions de salariés, et un tiers d’entre elles évoluent dans les secteurs de l’industrie et de la construction. L’âge moyen de ces ETI est de 45 ans ; la transmission est donc, de fait, une étape incontournable dans leur développement. En moyenne, ce processus dure six à dix ans. Dans 60 % des entités interrogées, une période d’accompagnement entre le donateur et le repreneur a été mise en place préalablement à la transmission. Environ 60 % des dirigeants qui envisagent aujourd’hui de transmettre leur société dans les cinq à dix ans à venir se tourneront vers un successeur qui travaille déjà au sein de l’entreprise, presque toujours à un poste de direction ou d’encadrement. Enfin, la transmission familiale a été l’unique solution envisagée pour reprendre l’entreprise dans près de 70 % des cas étudiés. Depuis son entrée en vigueur en 2003, le pacte Dutreil a été utilisé par environ 90 % des entreprises transmises sur la période.