Tandis que l’endettement des sociétés non financières s’affiche en recul depuis plusieurs années en Europe, la France s’inscrit à contre-courant : entre début 2015 et fin 2018, la dette des entreprises hexagonales est passée d’environ 62 % du PIB à près de 75 %. Préoccupante de prime abord, cette tendance mérite toutefois d’être relativisée, selon les économistes de la Société Générale. Dans une étude publiée la semaine dernière, ceux-ci rappellent en effet qu’une partie des sommes empruntées a servi à financer des investissements ayant vocation à générer une rentabilité supérieure au coût de la dette. Ainsi, le taux d’investissement moyen des groupes français vient de remonter à 24 % de la valeur ajoutée, soit 1 point de plus qu’en Allemagne, 2,3 points de plus qu’en Italie et 4,6 points de plus qu’en Espagne. En outre, les entreprises françaises en ont aussi profité pour accroître leur trésorerie. En tenant compte de ces critères, le ratio d’endettement moyen est ramené à environ 25 % du PIB.
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