Le concept d’investissement à impact gagne du terrain parmi les gestionnaires d’actifs. Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir développer une offre en la matière. Dernier en date, Vega IM, l’affilié de Natixis IM spécialisé en gestion patrimoniale, vient d’annoncer un partenariat stratégique avec Impak Finance, une start-up d’origine canadienne qui développe des outils de mesure de l’impact – positif ou négatif – d’une entreprise sur le plan social et environnemental. De son côté, OFI AM vient de réorganiser sa gamme de produits responsables en créant une catégorie dédiée à l’impact investing dans laquelle le gérant loge pour l’instant sa stratégie actions «positive economy». Deux autres, issues du repositionnement de stratégies existantes, s’y ajouteront début 2020 et cibleront le social pour l’une et l’environnement pour l’autre. D’autres acteurs sont toutefois plus précautionneux dans l’emploi du terme d’impact, à l’instar de Groupama AM qui le réserve pour l’instant à son fonds d’obligations vertes. En effet, s’il existe un relatif consensus sur la réalité de l’impact permis par ces instruments dédiés au financement de projets verts, le débat n’est pas tranché pour ce qui est des actions d’entreprises cotées, dont le périmètre d’activités est souvent très large.