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Face aux chocs macroéconomiques, comment piloter les risques financiers dans le bilan des assureurs ?

Publié le 26 janvier 2024 à 9h00

Natixis IM

"Les années de taux bas ont conduit les investisseurs à tirer profit des primes d’illiquidités, mais au détriment de la liquidité globale. Ainsi, la part des actifs illiquides n’a cessé de croître ces dernières années."

Quels sont les risques financiers aujourd’hui et quelles sont leurs conséquences pour le bilan des assureurs ?

Rémi Lamaud, expert solutions assurantielles, Ostrum Asset Management : Comme beaucoup d’institutionnels, les assureurs supportent plusieurs composantes de risque, mais la principale reste la composante de taux. Le risque de taux provient du passif et il est nécessaire de s’y exposer pour couvrir ce même risque porté au passif. La part des instruments de taux est donc importante au bilan et ils fournissent la contribution principale permettant de rémunérer le passif. C’est un élément majeur de la production financière pour le fonds en euros. Avec des niveaux historiquement bas les années précédentes, les gestions obligataires ont été conduites à une recherche de rendement généralisée et avec la remontée des taux ; ce risque s’est matérialisé sous trois formes. Le mouvement de hausse des taux a fait apparaître des moins-values sur le portefeuille obligataire qui a perdu de la valeur. Étant donné le régime de taux précédemment orienté à la baisse, ce changement a été une nouveauté et l’ampleur et la régularité de la remontée ont été globalement des surprises. Ensuite, le taux moyen du portefeuille n’augmente pas aussi vite que les taux du marché. Il y a un effet de mémoire favorable lors de la baisse des taux, mais qui maintenant pénalise le taux moyen du portefeuille. Cet effet est d’autant plus lent que la duration du portefeuille est élevée. Après avoir évoqué la dilution du taux du portefeuille dans les années passés, c’est maintenant la relution qui prévaut. Enfin la recherche du taux absolu laisse apparaître des biais dans les allocations par rapport à l’univers. La part des titres d’entreprise a augmenté pour capter le spread de crédit. Ce mouvement s’est fait au détriment de la part des titres d’États du portefeuille. Les titres illiquides ont également été mis à contribution pour bénéficier de la prime d’illiquidité. Enfin, les produits structurés ou les « bonds repacks » ont également alimenté la recherche de rendement ou de diversification. En résumé : après cette phase de hausse des taux, les portefeuilles se retrouvent avec des moins-values, un taux qui augmente trop lentement et des biais d’allocation.

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