Premium

Émission

bioMérieux finance une acquisition sur le marché obligataire

Publié le 4 novembre 2013 à 10h00    Mis à jour le 12 novembre 2013 à 22h31

Arnaud Lefebvre

Afin de financer le rachat de la société américaine BioFire, bioMérieux a choisi de recourir pour la première fois au marché obligataire public. Le groupe a obtenu le spread le plus faible jamais réclamé à un émetteur français non noté.

C'est une première opération remarquée que vient de réaliser bioMérieux (1,57 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2012) sur le marché obligataire public. En levant, le 7 octobre, 300 millions d'euros sur sept ans, le spécialiste du diagnostic in vitro a en effet concédé aux investisseurs un spread de 133,1 points de base, soit le plus bas niveau jamais obtenu par un émetteur français non noté. Une performance qui a donc conforté la direction financière du groupe dans le choix de ce mode de financement.

Peu avant d'annoncer, début septembre, l'acquisition de la société américaine BioFire pour 450 millions de dollars, bioMérieux, non noté, a en effet procédé à une analyse comparative des différents outils à sa disposition. L'option d'un crédit bancaire a d'emblée été abandonnée. «Même si nous disposons d'une ligne de financement bancaire de 350 millions d'euros, notre souhait consistait, dans un contexte de raréfaction des concours bancaires, à approcher d'autres catégories de prêteurs afin de diversifier nos sources de financement», explique Emmanuel Arabian, directeur financements et trésorerie du groupe. L'opération de croissance externe réalisée par bioMérieux étant libellée dans la devise américaine, ses partenaires bancaires lui ont logiquement proposé un placement privé outre-Atlantique. Mais cette solution a également été rapidement exclue.

«Dans le cadre d'un USPP, la documentation s'apparente à une documentation bancaire, témoigne Emmanuel Arabian. En choisissant...

L'info financière en continu

Chargement en cours...

Les dernières Lettres Professionnelles

Voir plus

Dans la même rubrique

Premium La RSE, toujours plus au cœur de la relation banque/entreprise

Après avoir commencé par fournir des solutions de financement à dimension durable, les banques ne...

Premium Crédit-bail mobilier : pourquoi les entreprises s’en écartent

En 2025, dans un contexte économique incertain, les entreprise hésitent à s’engager dans des...

Premium Cyberfraude : les PME-ETI doivent rattraper leur retard

En 2025, les entreprises françaises sont de plus en plus confrontées au risque de cyberfraude qui se...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…