Lancé par Euronext en 2017 et dispensé gratuitement, celui-ci permet aux entreprises familiales d’appréhender les solutions de financement offertes par les marchés, en fonds propres ou en dette. «Grâce à cette formation, nous avons pu démystifier la Bourse et répondre à cette question : dans un contexte de fort développement de notre activité, cet outil est-il oui ou non fait pour nous ?», se souvient Roger Leclerc, président-directeur général de Cogelec.

Une interrogation qui, il y a encore un an, n’allait pas forcément de soi pour l’entreprise. Désireuse de financer un projet de déploiement à l’export, elle envisageait à cette époque la piste du placement privé obligataire. «Nous étions sur le point de mettre en place un Euro-PP de 20 millions d’euros et d’une maturité de sept ans», rappelle le dirigeant. Problème, le gearing de l’entreprise atteignait, à ce moment-là, 160 % ! «Avec l’Euro-PP, nous aurions multiplié ce ratio par 5 ou 6, une situation difficilement tenable à ce stade de vie de la société, poursuit Roger Leclerc. Dès lors, un renforcement préalable des fonds propres via une IPO, plus structurante et pérenne à nos yeux que l’arrivée d’un fonds de capital-investissement, semblait le seul recours possible.»