Pour des raisons de coûts mais également d’efficience et de sécurisation des données, les entreprises digitalisent aujourd’hui les flux liés aux processus financiers. Le changement de la réglementation, avec la réforme de la facturation électronique, contribue aussi à cette évolution, fondamentale pour les groupes décentralisés comme Vinci Energies.
Filiale du groupe Vinci, Vinci Energies élabore des solutions et services multi-techniques, sur mesure, dédiés aux infrastructures d’énergie, de transport et de communication, ainsi qu’aux bâtiments, aux usines et aux systèmes d’information. Au cours de cette dernière décennie, la société a enregistré une forte croissance de son activité (+ 185 %) accélérée par plus de 200 acquisitions, pour atteindre en 2022 un chiffre d’affaires de 16,7 milliards d’euros. Aujourd’hui, Vinci Energies, qui est présente dans 65 pays et compte 90 000 collaborateurs, est organisée autour de quatre marques qui représentent ses activités. « Notre modèle de gestion est entièrement décentralisé, explique Christophe Appercé, coordinateur de division de Vinci Energies France. Il s’articule autour de 1 900 entreprises qui permettent un maillage du territoire dense et une forte proximité client. Cette gestion décentralisée a pour caractéristique de s’appuyer sur un socle de gestion commun organisé autour d’un ERP quasi unique mais avec des outils opérationnels très variés. » Cette décentralisation, intensifiée par la stratégie de croissance externe du groupe, s’est traduite par une forte augmentation de l’utilisation des outils informatiques. La DSI a donc décidé de lancer un vaste projet de rationalisation et d’optimisation des processus de gestion et de déployer un ERP et un système unique pour centraliser les processus de fac...
