Aurélien Hamelle, 36 ans, associé du cabinet Allen & Overy, est l’avocat qui a fait basculer l’affaire EADS, et au-delà de ce dossier, déclenché la réforme de la répression des abus de marché en France au nom du principe ne bis in idem. C’est lui en effet qui a défendu dès le départ la stratégie de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) devant le tribunal correctionnel de Paris à l’occasion du procès EADS en octobre 2014. Quelques mois plus tard, en mars 2015, le Conseil constitutionnel décidait de mettre fin aux doubles poursuites en matière d’abus de marché. Les poursuites dans l’affaire EADS ont été abandonnées et le gouvernement est en train de réformer les textes pour organiser une nouvelle répression des délits boursiers applicable au 1er septembre 2016.

O.D.

C’est Sébastien Prat, associé au sein du cabinet Bredin Prat, qui a été désigné avocat de l’année 2015 en matière de fusions-acquisitions par Option Droit & Affaires, une publication du groupe Option Finance. Après avoir débuté sa carrière il y a vingt-quatre ans au sein du cabinet du bâtonnier de Bigault du Granrut, il prend en charge ses premiers dossiers de M&A à partir de 1994 chez Jeantet & Associés. Se spécialisant ensuite dans ce domaine, ainsi qu’en droit boursier et en private equity, il rejoint en 2001 Bredin Prat, le cabinet fondé en 1966 par son père, Jean-François Prat, et par Jean-Denis Bredin. Très discret sur ses clients, il compte parmi ceux-ci notamment Saint-Gobain, qu’il a conseillé dans...