Alors que la plupart des levées de fonds ont été arrêtées pendant le premier confinement, les financements sur les plateformes de crowdfunding repartent de plus belle depuis cet été, et ce second confinement ne semble pas freiner cette dynamique. Les entreprises qui ont fait appel à ce mode de financement y trouvent de nombreux avantages, notamment un moyen de moins dépendre des banques.
«Une simplicité des process», «une efficacité redoutable»… Les entreprises qui ont eu recours au crowdfunding ne tarissent pas d’éloges sur le sujet. Bien qu’encore peu démocratisé par rapport aux financements plus traditionnels, le financement participatif séduit chaque année un nombre croissant de sociétés. Même la crise actuelle n’a finalement que peu freiné cette dynamique. Selon les chiffres de financement participatif France (FPF), une association qui regroupe les principales plateformes de crowdfunding, 320 millions d’euros ont ainsi été collectés au premier semestre 2020, soit une hausse de 34 % par rapport à la même période en 2019, une croissance similaire à celle observée en 2019 et 2018. Le second confinement ne semble pas affecter cette tendance : selon les plateformes interrogées, les collectes se poursuivent à un rythme soutenu, et les entreprises n’ont pas repoussé leurs projets.
Un levier de financement
Il faut dire que le financement participatif a indéniablement su trouver sa place en tant que solution de financement complémentaire ou alternative aux prêts bancaires traditionnels. Le crowdfunding permet en effet aux jeunes sociétés, avec peu de chiffre d’affaires et devant réaliser des dépenses importantes, ou aux entreprises fragiles financièrement, d’obtenir un financement que leur banque ne leur aurait pas alloué. «Dracula Technologie a été créée en 2011, explique Brice Cruchon, son fondateur. Notre technologie photovoltaïque organique LAYER® est destinée à alimenter les objets...
