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SFPI entre en bourse sans processus d’introduction

Publié le 26 février 2016 à 14h53    Mis à jour le 26 février 2016 à 17h10

Alexandre Rajbhandari

Afin de voir ses titres négociés en bourse, Groupe SFPI a acquis une structure dénuée d’activité opérationnelle mais déjà cotée, avant de fusionner avec cette dernière. Une opération qui a permis à la société de s’introduire à moindre coût.

Cette année, Groupe SFPI va sortir du giron du capital-investissement. Alors que ses actionnaires BNP Paribas Développement, CM-CIC investissement et Naxicap Partners – ils détenaient 26 % de son capital depuis 2007 – envisageaient en 2015 de céder leur participation, le fabriquant de systèmes de sécurité pour les bâtiments et des processus thermiques et aérauliques pour l’industrie (491,8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014), qui est rentable, ne souhaitait pas voir de nouveaux fonds entrer dans son capital. «L’horizon d’investissement des véhicules de private equity étant en général compris entre trois et cinq ans seulement, nous jugeons cette durée trop courte pour nous permettre de mener des projets significatifs de croissance externe», estime Henri Morel, président-directeur général de Groupe SFPI. Afin de bénéficier d’une meilleure notoriété, ainsi que d’une visibilité de long terme, la société a donc fait le choix, début 2015, de se tourner vers une introduction en bourse, qui permettrait à ses actionnaires de vendre leurs titres sur les marchés.

Eviter la dilution

Toutefois, elle ne voulait pas lever de nouveaux fonds. «En effet, nous disposions déjà de 55 millions d’euros de trésorerie nette et nos besoins d’investissements à moyen terme étaient complètement couverts, poursuit Henri Morel. De plus, le directeur général Jean-Bernard Prot et moi-même, qui détenons plus de 70 % des titres, ne voulions pas subir de dilution.»

En outre, Groupe SFPI redoutait qu’une introduction en...

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