Premium

M&A

Suez boucle sa plus grosse acquisition

Publié le 21 avril 2017 à 18h12

Arnaud Lefebvre

Suez vient d’acquérir l’activité eau industrielle de General Electric pour une valeur de 3,2 milliards d’euros. Soucieux de préserver sa notation, le groupe a décidé de financer cette opération avec une composante en fonds propres, incluant notamment une augmentation de capital.

Tout vient à point à qui sait attendre. Lorgnant depuis plusieurs années déjà sur l’activité de General Electric dédiée à la gestion et au traitement de l’eau industrielle, GE Water & Process Technologies (environ 2,1 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2016), Suez est parvenu à ses fins. Le 8 mars dernier, le groupe français (15,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016) a en effet annoncé l’acquisition de cette entité, en partenariat avec le fonds de pension canadien Caisse des dépôts et placements du Québec, pour une valeur de 3,2 milliards d’euros. Un montant significatif pour Suez. «Il s’agit en effet de la plus importante opération de croissance externe en valeur jamais réalisée par la société, juste devant la prise de participation graduelle de 50 % du capital d’Agbar, finalisée en 2014», signale Christophe Cros, directeur général adjoint groupe en charge des finances.

Un processus d’enchères en trois tours

Si Suez a consenti à réaliser un tel investissement, c’est parce que celui-ci s’inscrivait pleinement dans la stratégie définie par le groupe. «Depuis plusieurs années, nos priorités portent sur le renforcement de notre présence sur le marché de la clientèle industrielle, sur l’accélération de notre développement ainsi que sur l’enrichissement de notre offre de services dits “smart”, qui reposent sur l’innovation, explique Christophe Cros. Or GE Water répond à l’ensemble de ces critères !» En effet, ce rachat va permettre à Suez de faire passer la part des clients industriels de 34 % de...

L'info financière en continu

Chargement en cours...

Les dernières Lettres Professionnelles

Voir plus

Dans la même rubrique

Premium La RSE, toujours plus au cœur de la relation banque/entreprise

Après avoir commencé par fournir des solutions de financement à dimension durable, les banques ne...

Premium Crédit-bail mobilier : pourquoi les entreprises s’en écartent

En 2025, dans un contexte économique incertain, les entreprise hésitent à s’engager dans des...

Premium Cyberfraude : les PME-ETI doivent rattraper leur retard

En 2025, les entreprises françaises sont de plus en plus confrontées au risque de cyberfraude qui se...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…