Dans un monde économique ultra-concurrentiel, les directions financières ont besoin de gagner du temps, de l’argent et de produire des analyses de meilleure qualité. De ce fait, l’amélioration des processus financiers est devenue un sujet majeur de compétitivité des entreprises, qui optent de plus en plus pour le cloud.
Alors que les entreprises avaient déjà lancé dans les années 1990-2000 des programmes d’ERP (logiciel de gestion intégrée) pour centraliser leurs informations financières et mieux structurer leurs processus, beaucoup d’entre elles franchissent désormais le pas du cloud – technologie numérique permettant de mettre sur des serveurs localisés à distance des données de stockage.
En effet, selon une enquête menée par l’Association des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG) et le cabinet PwC, 83 % des directeurs financiers déclaraient, l’année dernière, avoir l’intention d’adopter le cloud, contre 31 % en 2016. «La tendance est là, observe Patrice Barbedette, vice president ERP et EPM South Europe chez Oracle. Le cloud est d’abord arrivé, il y a quinze ans, via les ressources humaines pour gérer les données du personnel. Il est en train de gagner les directions financières. Chaque entreprise bascule à son rythme ; il y a les précoces et celles qui sont en train de prendre progressivement conscience de l’intérêt de cet outil.»
Des ERP dépassés
Si l’adoption du cloud semble inévitable – la plupart des acteurs de l’innovation ne proposent de fait aujourd’hui plus que ce service à leurs clients –, elle est surtout souhaitée par les directeurs financiers eux-mêmes.
En effet, ces derniers sont souvent gênés par une technologie ERP dépassée, par des systèmes informatiques complexes accumulés au fil des années, et réclament une solution plus moderne. «Les ERP ont des mises à jour en moyenne...