Après une année 2020 chaotique, les gérants renouent avec l’optimisme pour 2021. La rédaction d’Option Finance a interrogé une quarantaine de sociétés de gestion sur leur allocation d’actifs pour le premier semestre. Il en ressort un net avantage aux actifs risqués et en particulier aux actions. Si toutes les zones géographiques intéressent les gérants, l’Europe et les marchés émergents sont plébiscités.
Après une année 2020 particulièrement chahutée sur l’ensemble des marchés financiers du fait de la crise sanitaire, les gérants d’actifs semblent enfin apercevoir une lueur au bout du tunnel. Ils sont portés en ce début d’année par un espoir : celui de la mise en œuvre de campagnes de vaccination massives qui assureront un retour à la normale. La réouverture probable de l’ensemble des économies les conduit ainsi à envisager un retour de la croissance en 2021, même si celui-ci ne devrait s’affirmer qu’au deuxième semestre. «2021 devrait être une année à deux vitesses, prévient Gilles Moëc, chef économiste chez Axa Investment Managers. Nous ne pourrons échapper à une nouvelle contraction de l’activité cet hiver. Le véritable redémarrage de l’activité ne devrait intervenir qu’en deuxième partie d’année, avec l’immunité collective produite par les vaccins, cette fois-ci de manière permanente. Le second semestre 2021 devrait marquer la fin du “stop and go”.»
Les marchés se positionnant généralement en amont de la reprise, les gérants sont ainsi très positifs sur les actifs à risque et en particulier sur les actions. Comme tous les semestres, la rédaction d’Option Finance a interrogé une quarantaine de sociétés de gestion (indépendantes, filiales de compagnie d’assurance ou de banque, françaises et internationales). Il en ressort un net consensus en faveur des actions qui sont largement privilégiées par rapport aux obligations. Et c’est une première : les gérants sont positifs sur...
