Après un redressement des performances dans la deuxième partie de l’année 2020, les gérants de fonds alternatifs liquides (ou hedge funds) poursuivent sur leur bonne lancée en 2021. Dans ce contexte porteur, ils veulent s’inscrire dans la dynamique du développement durable. Des réflexions sont menées afin de dépasser des problèmes techniques, voire éthiques.
La crise sanitaire accompagnée de ses incertitudes, et donc d’une bonne dose de volatilité, aura finalement permis à la gestion alternative liquide (hedge funds) de redresser la barre en termes de performance. Pourtant au début de la pandémie, les gérants de hedge funds étaient plutôt mal engagés. Ils ont subi de plein fouet la survenue de la crise sanitaire. La plupart des fonds étaient en effet dans le rouge au mois de mars 2020, pendant la purge des marchés actions, mais également au mois d’avril, car ils n’avaient pas réussi à capter le rebond, pourtant spectaculaire, de ces marchés (voir Option Finance du 18 mai 2020). Ils ont cependant réussi à rétablir la situation en seconde partie d’année.
Le gérant suisse Pictet considère ainsi que 2020 a été la meilleure année pour ces stratégies depuis 10 ans ! Et 2021 s’inscrirait dans cette nouvelle dynamique. Si on se réfère aux indices HFRI (hedge funds research), les hedge funds (indice HFRI composite) sont tous dans le vert cette année. Ils ont délivré une performance moyenne de 8,68 % sur les quatre premiers mois de l’année. Une performance certes légèrement inférieure aux grands indices mondiaux puisque l’indice MSCI World a généré un gain sur la période de 9,8 %, mais avec une volatilité généralement inférieure. Et certaines stratégies ont fait bien mieux que les grands indices, comme celles exposées aux actions ou encore les approches liées aux événements d’entreprise « event-driven » (voir encadré). Si on se réfère aux...
