Face au niveau de souscriptions record dans les fonds immobiliers, les rendements sur ce segment, notamment sur les bureaux de bonne qualité, ont tendance à baisser. Pour dynamiser leur portefeuille, les institutionnels, comme les gérants de fonds, misent sur la diversification en privilégiant en particulier l’immobilier de service.
Malgré la belle performance des marchés actions ces derniers mois qui pourrait inciter les investisseurs à se détourner de l’immobilier, l’engouement pour cette classe d’actifs ne se dément pas. Les derniers chiffres publiés par l’Aspim (Association française des sociétés de placement immobilier) montrent en effet une forte progression des souscriptions. «En 2016, la collecte nette des sociétés civiles de placement en immobilier (SCPI) et des organismes de placement collectifs en immobilier (OPCI) a atteint des records, indique Vincent Bollaert, directeur Capital Markets au sein du cabinet de conseil en immobilier d’entreprise, Knight Frank. Elle a été de 5,5 milliards d’euros dans les SCPI, ce qui correspond à une progression sur l’année d’environ 30 % et de 3,5 milliards d’euros dans les OPCI, ce qui traduit une augmentation de 66 %.»
Des flux attendus en hausse
Et, pour 2017, la tendance devrait se poursuivre. Le montant des transactions dans l’immobilier de bureau, le commerce et la logistique en Ile-de-France s’élève à 2,5 milliards d’euros au premier trimestre. Un chiffre en ligne avec celui de 2016 et qui devrait – comme l’an passé – grossir dans la seconde partie de l’année. «En début d’année, les transactions sont toujours moins soutenues qu’en fin d’année, souligne Vincent Bollaert. Elles devraient fortement augmenter au cours des deux prochains trimestres car nous estimons à 15 milliards d’euros le nombre d’actifs engagés dans un processus de vente.» Les dossiers en cours de négociation...
