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Allocation d'actifs

Les obligations souveraines des pays développés en pole position

Publié le 25 janvier 2024 à 8h30

Sandra Sebag    Temps de lecture 13 minutes

Le rallye de fin d’année sur les obligations souveraines des pays développés (Europe, Etats-Unis) a convaincu les gérants et les institutionnels de se positionner sur la classe d’actifs afin de bénéficier des baisses attendues de taux d’intérêt. Les émissions primaires du début d’année ont ainsi rencontré un vif succès. Le marché reste tout de même encore très volatil, soumis aux données macroéconomiques et à une lecture parfois difficile de la stratégie des banques centrales à court terme.

Preuve s’il en faut que les obligations souveraines intéressent les investisseurs, le marché primaire est très dynamique depuis le début de l’année. Les émissions primaires ont en effet rencontré un très vif succès auprès des investisseurs. L’Espagne par exemple, qui a émis une ligne de 15 milliards d’euros début janvier, a reçu pour 137 milliards d’euros de marque d’intérêt ! Certes, ce chiffre peut être relativisé. « La demande des hedge funds sur les premières opérations de l’année a été très conséquente alors que ces derniers sont généralement peu servis, précise Isabelle Vic-Philippe, gérante obligataire chez Amundi. Les émetteurs privilégient surtout les investisseurs de long terme, les montants dans les books sont ainsi surévalués. » Les gérants indiquent aussi pour nuancer ces chiffres que les émetteurs ont cherché à satisfaire les besoins des investisseurs. « L’intérêt des investisseurs pour les émissions primaires s’explique aussi parce que celles-ci se situent sur le segment 7 à 10 ans, relève Alexandre Caminade, directeur de la gestion core taux et actifs alternatifs liquides chez Ostrum Asset Management. L’Italie semblait initialement s’orienter uniquement vers une émission à 30 ans, mais compte tenu de la forme de la courbe, le différentiel de rendement étant limité sur la partie longue pour les investisseurs, elle a opté finalement pour une émission de 10 milliards d’euros à sept ans et un tap (augmentation d’une obligation déjà existante) de 5 milliards d’euros de son benchmark à 30 ans. »

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