La séance boursière du 11 février dernier aura donné des sueurs froides aux investisseurs. En une seule journée, le Cac 40 a perdu en effet plus de 4 %. L’indice parisien, qui depuis le début de l’année a alterné les jours de repli et de rebond, a enregistré là sa plus mauvaise journée boursière en 2016. Si, le lendemain, la Bourse parisienne a regagné 2,52 %, celle-ci, tout comme l’ensemble des autres places boursières, a par la suite encore alterné les séances de hausse et de baisse, preuve du retour de la volatilité sur les marchés.

Communément calculée par les indicateurs VStoxx en Europe et Vix aux Etats-Unis, la volatilité a atteint ainsi un point haut cette année le 11 février, à respectivement 39 et 28 points, après avoir eu tendance à progresser régulièrement ces derniers mois (voir graphique). Les niveaux de 2016 sont toutefois loin d’atteindre des records. «La volatilité des marchés en ce début d’année est sans commune mesure avec celle enregistrée en août dernier, nuance Tarek Issaoui, responsable des solutions flexibles et overlay chez Theam. Depuis janvier, elle a certes augmenté, mais nous n’avons pas connu un même choc. Les Bourses ont enregistré régulièrement des pertes avant d’atteindre ce pic de volatilité alors que, en août 2015, il y a eu un véritablement effondrement boursier. La volatilité avait à l’époque triplé en moins d’une semaine : le Vix avait dépassé les 50 points, alors que sa moyenne se situait autour de 15 points.»