Deux ans après l’arrivée d’une nouvelle direction, Arkéa Investment Services a renouvelé son organisation en insufflant un esprit entrepreneurial à l’ensemble de ses boutiques de gestion, y compris au sein de ses plus grosses structures. En parallèle, la société de gestion a investi dans des fintechs, afin de miser sur les nouvelles technologies.
L’accent mis il y a quatre ans par le Crédit Mutuel Arkéa sur les métiers de la gestion d’actifs et de la banque privée semble porter ses fruits. En effet, les encours sous gestion d’Arkéa Investment Services (IS), la filiale dédiée du groupe, n’ont eu de cesse de s’accroître, y compris en 2018, année pourtant marquée par une contre-performance du marché. A fin 2019, ils avaient ainsi atteint 55,7 milliards d’euros, contre 42,6 milliards d’euros en 2015. Une dynamique qui concerne l’ensemble des filiales.
«Schelcher Prince Gestion affiche une collecte d’un milliard d’euros en 2019 en grande partie sur les fonds de dette privée et le haut rendement. Federal Finance Gestion a collecté deux milliards d’euros, notamment dans la gestion monétaire et taux, mais aussi dans les solutions de gestion (mandats retail, produits structurés). La banque privée est également dans une belle dynamique et Swen Capital Partners a enregistré des flux positifs l’an dernier, en particulier sur son nouveau fonds d’impact», détaille Sébastien Barbe, président du directoire d’Arkéa IS.
Une croissance permise par les changements entrepris par le groupe. Mi-2016, la holding de tête (Federal Finance) qui chapeaute la gestion d’actifs et la banque privée avait été rebaptisée Arkéa IS. Un nouveau plan stratégique lui avait été assigné avec 2020 comme horizon. Il s’articule autour de trois objectifs : une hausse des encours sous gestion de 50 %, une amélioration de la satisfaction clients et l’acquisition de nouvelles expertises grâce, notamment, à la croissance externe.
