"Avec la stratégie Climate Ambition, les investisseurs institutionnels peuvent s’exposer à une zone géographique au sein des marchés actions tout en s’engageant sur une trajectoire 2°C maximum"
Pourquoi avoir lancé la stratégie Climate Ambition ?
Nous avons lancé cette stratégie sur la base d’un double constat : il y avait d’un côté des stratégies actions exposées à l’ensemble des secteurs, permettant une diversification des risques et une tracking error faible, et de l’autre côté des stratégies plus actives ciblant des entreprises vertueuses d’un point de vue climatique et donc en ligne avec le besoin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Nous avons donc souhaité nous positionner sur une offre de gestion combinant exposition sectorielle diversifiée et recherche d’alignement avec un scénario climatique ambitieux.
Nous avons décliné cette stratégie sur trois zones géographiques : les Etats-Unis, l’Europe et le monde. A travers cette stratégie, les investisseurs peuvent s’exposer à une zone géographique spécifique au sein des marchés actions tout en visant à réduire leur exposition aux risques liés au changement climatique et augmenter leur contribution aux solutions permettant d’atteindre la neutralité carbone.
Comment évaluez-vous la performance climatique des entreprises ?
Nous avons développé une méthodologie avec Carbone 4, qui consiste à calculer en analyse de cycle de vie à la fois les émissions induites et les émissions évitées des entreprises. Nous avons constaté que l’évaluation de l’impact climat était principalement communiquée par les entreprises elles-mêmes sur des périmètres hétérogènes et sans valorisation de l’impact positif. Par exemple, si l’on prend un producteur de pales d’éoliennes : ces pales nécessitent des matériaux fossiles, on aura donc de fortes émissions induites. Même en analyse de cycle de vie, on en conclut que cette entreprise a un impact négatif sur le climat. Ce qu’on ne regarde pas, c’est le fait que les pales...
