Quasiment inexistantes il y a un an, les flottes de vélos se déploient de plus en plus au sein des entreprises. En plus d’inscrire ces dernières dans une démarche écoresponsable, ce type de mobilité est éligible à plusieurs avantages fiscaux, qui tendent à en limiter le coût.
Ce jeudi soir de juin, alors que le métro parisien est loin de son affluence d’avant-crise et que la circulation est fluide sur le périphérique, plusieurs rues de la capitale, habituellement traversées par les automobilistes, ont laissé place aux cyclistes. Ils sont nombreux à circuler, sacoche au bras, sur les pistes cyclables de la ville, dont une partie a été déployée par la mairie de Paris depuis le début de la crise sanitaire.
Soucieux d’éviter l’affluence des transports en commun dans une période sanitaire toujours dégradée, de nombreux Franciliens mais aussi des habitants de grandes villes ont choisi de se déplacer dorénavant à vélo. Un constat qui n’a pas échappé aux entreprises, qui sont de plus en plus nombreuses à mettre en place une flotte de vélos, souvent à assistance électrique, pour leurs salariés. Veolia, Havas, Microsoft ou encore Morgan Stanley et La Financière de l’Echiquier, par exemple, ont franchi le pas ces derniers mois. « Nous avons eu nos premiers clients lors des grèves de transports à l’hiver 2019, mais depuis la fin du premier confinement, nous observons un réel essor de la demande des entreprises pour les déplacements professionnels à vélo de leurs salariés », constate Jérôme Blanc, cofondateur de Tim Sports, une société spécialisée dans la location de vélos pour les entreprises créée en 2019. Outre l’offre d’une alternative aux transports en commun, ce type de démarche vise aussi, pour les sociétés concernées, à réduire leur empreinte carbone, voire à fidéliser leurs salariés.
