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Guillaume Lesage, directeur du pôle opérations, services et technologie d’Amundi

«Au siège parisien d’Amundi, 30 % des effectifs sont revenus»

Publié le 12 juin 2020 à 15h57

Propos recueillis par Séverine Leboucher

«Le fait de disposer de systèmes informatiques robustes s’est révélé primordial.»

Où en êtes-vous du confinement des 4 800 salariés d’Amundi dans le monde ?

Nous organisons un retour au bureau progressif, avec deux grandes priorités : la sécurité et la santé de nos collaborateurs, et la continuité de nos activités client avec un haut niveau de qualité. Au siège parisien, où travaillent 2 400 personnes, nous avons commencé le déconfinement le 11 mai et à ce jour, 30 % des effectifs sont revenus. Au plus fort de la crise, 95 % des salariés étaient en télétravail. Le déconfinement est plus rapide dans certains pays comme l’Allemagne, et plus lent dans d’autres comme le Royaume-Uni, ou les Etats-Unis. En France, nous misons sur un retour de la majorité des salariés au bureau courant juillet. Ce déconfinement progressif nous permet de tester le dispositif mis en place au niveau sanitaire. Outre un nettoyage quotidien approfondi et le respect des gestes barrières, tous les déplacements dans les locaux ont été repensés. Par exemple, des files d’attente ont été organisées devant les ascenseurs ou les entrées. Des infirmières assurent l’accueil des salariés qui se voient proposer de passer devant une caméra thermique. Des plateaux-repas sont servis au poste de travail, en attendant que le restaurant d’entreprise rouvre. Si un cas suspect apparaît, nous avons mis en place une «brigade», à l’image de celles prévues par l’Etat, pour contacter toutes les personnes potentiellement en contact avec ce salarié.

Tous les métiers retournent-ils au bureau au même rythme ?

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