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Parole d'expert

«Exclusions ESG : un autre ”impact“»

Publié le 14 septembre 2018 à 10h55    Mis à jour le 23 novembre 2018 à 11h16

Communiqué

Andrew Howard, responsable de la recherche, investissement responsable, Schroders

En matière d’investissement responsable, les exclusions de certaines typologies d’entreprises en fonction de critères éthiques, environnementaux, sociaux et de gouvernance représentent la politique la plus largement répandue. En effet, selon les statistiques de la Global Sustainable Investment Review, plus de 20 % des capitaux investis dans le monde excluent des entreprises impliquées dans des activités controversées, et l’essor des exclusions ESG se poursuit : le total des actifs soumis à des filtres a progressé de 16 % par an au cours des quatre dernières années. En Europe, la valeur des actifs concernés a plus que doublé depuis 2011, selon l’Eurosif.

Les exclusions sont la politique la plus répandue chez les investisseurs

Les filtres négatifs, qui visent des objectifs différents de ceux de l’intégration ou de l’engagement, ne sont qu’une facette de l’investissement durable et reflètent le choix des investisseurs d’éviter des activités qu’ils estiment inacceptables. Pour beaucoup, le désengagement représente un moteur de changement dans les stratégies, les activités et les pratiques des entreprises. Plus de 35 % des personnes que nous avions interrogées en 2017 lors de notre enquête en matière d’investissement responsable déclaraient qu’elles investissaient ou investiraient dans des fonds excluant les combustibles fossiles pour un impact positif. Cependant, si priver les entreprises de capital peut sembler un outil puissant, nous estimons que le désengagement n’offre qu’un levier limité, la plupart des secteurs concernés recourant peu au marché...

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