Déjà gagnants en 2023, ces deux marchés asiatiques devraient continuer à bénéficier, entre autres, de la désaffection des investisseurs pour la Chine.
Se déclarant « prudemment optimiste » dans ses prévisions macroéconomiques pour 2024, LBP AM livre néanmoins quelques convictions fortes en matière d’allocation d’actifs en ce début d’année. En quelques semaines seulement, le contexte a quelque peu évolué : les actions restent attractives, tout comme les obligations, mais le pouvoir de diversification de ces dernières s’est sensiblement érodé. « Nous sommes dans une situation où toutes les classes d’actifs bougent ensemble, ce qui peut s’avérer délicat pour réaliser une allocation, précise Guillaume Lasserre, directeur adjoint de la gestion de LBP AM. Historiquement, les obligations d’Etat ont toujours protégé les portefeuilles. Leur corrélation a été minimale avec les actions, à -78 % en 2020 mais quatre ans plus tard ce chiffre atteint 9 %. » En cause, le facteur taux d’intérêt qui prédomine aujourd’hui sur les marchés. « Comme si l’allocation d’actifs n’était exposée qu’à un seul risque, celui lié au mouvement des taux américains à 10 ans ! », analyse Guillaume Lasserre. Pour pallier cette source de diversification manquante, l’or, historiquement cher, n’est pas l’actif le plus intéressant : la corrélation avec les actions est à un sommet. Reste le dollar, dont la capacité à protéger les portefeuilles demeure particulièrement intéressante à travers les années, avec une corrélation « actions monde » vs dollars à -80 % aujourd’hui.
Par ailleurs, LBP AM est toujours convaincu des bienfaits de l’ISR. « Le financement de la...