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Subordonnées financières

Le marché entre en phase de normalisation

Publié le 31 janvier 2014 à 12h38    Mis à jour le 31 janvier 2014 à 18h38

Audrey Spy

Les gérants de fonds de dettes subordonnées financières ont encore pu profiter d’opportunité sur ce marché en 2013. Mais les rendements devraient à l’avenir se réduire.

Dans l’environnement peu attractif du monde obligataire en 2013, les subordonnées financières ont tiré leur épingle du jeu. Les gérants obligataires crédit ont souvent parié sur ce type de papiers, émis par des banques ou des assureurs, pour doper leur performance en 2013 et ceux spécialisés uniquement sur ce segment de marché ont enregistré de très bons résultats.

«Notre fonds Tikehau Subordonnées Financières a progressé de plus de 14 % en 2013, témoigne Jean-Marc Delfieux, gérant chez Tikehau IM. Performance plus normalisée qu’en 2012 (26%), mais supérieure à celle du high yield corporate (10% en 2013), qui présentait un rendement moyen moindre.» Ces bons chiffres enregistrés également par les indices sur les subordonnées financières constituent, compte tenu du niveau des taux d’intérêts, un rendement élevé, supérieur même au high yield qui n’a gagné en moyenne que 10 % en 2013.

Certes la prime de risque s’est resserrée sur l’ensemble des subordonnées financières : les spreads des Tier 1 et des Tier 2 sont respectivement passés 500 à 390 pb et de 300 à 200 pb entre le début et la fin 2013, confirmant ainsi l’amélioration de la solidité financière des banques. Malgré tout, les gérants ont encore pu profiter des incertitudes réglementaires l’an passé. Certains titres subordonnés, historiquement considérés comme des fonds propres, n’entreront en effet plus dans le bilan réglementaire des banques dans le cadre de Bâle III.

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