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Régulation

Le médiateur de l’AMF rappelle l’importance de l’information

Publié le 8 juin 2020 à 10h29

Olivia Dufour

Dans son rapport annuel 2019 publié récemment, le médiateur de l’AMF appelle les prestataires de service d’investissement à la vigilance sur l’information fournie aux clients.

Ils sont 150 000 particuliers à avoir décidé de faire leurs premiers pas en Bourse lors du déclenchement de la crise sanitaire, attirés par les opportunités liées à la chute importante des cours. Une bonne nouvelle pour le marché parisien dans un pays réputé pour son allergie à la finance. Le problème, c’est que ces néophytes se sont parfois mis en danger sans le savoir. «Je vois arriver les premiers dossiers d’épargnants qui reprochent à leur banque de ne pas les avoir prévenus des risques qu’ils prenaient en passant par exemple un ordre sans limite de cours», confie Marielle Cohen-Branche, médiateur de l’AMF. Or certains de ces particuliers qui investissent pour la première fois en Bourse ont refusé, comme cela est leur droit, de remplir le questionnaire MIF2 estimant sans doute que c’était compliqué et inutile. «Le problème, c’est que la banque est alors tenue, de par les textes légaux, de s’abstenir de les conseiller ou de les alerter puisqu’elle ne connaît ni leur profil ni leurs besoins et pas davantage leur appétence au risque.» 

Ce n’est pas pour autant que l’établissement est forcément exempt de toute critique. «Je cherche alors à vérifier si la banque a prévenu le client des conséquences risquées qu’il prenait en choisissant de ne pas répondre à ce questionnaire ; si c’est le cas, elle est hors de cause, dans le cas contraire, elle a, selon moi, commis une faute», précise le médiateur. 

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