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Gestion alternative

Le retrait de Calpers suscite le débat

Publié le 10 octobre 2014 à 12h28    Mis à jour le 10 octobre 2014 à 17h36

Audrey Spy

La décision de Calpers de supprimer sa poche alternative n’a pour le moment pas remis en question cette classe d’actifs auprès des autres investisseurs. Mais les frais de gestion et la transparence des process suscitent toujours des interrogations.

Mi-septembre, Calpers a surpris le monde de la gestion d’actifs en annonçant la suppression de son programme d’investissement dans les hedge funds. Certes, celui-ci ne représente environ que 4 milliards sur les 300 milliards de dollars qu’il gère. Mais ce célèbre fonds de pensions des fonctionnaires de Californie fait partie des investisseurs précurseurs dans l’alternatif. «Si la décision de Calpers est inhérente à son organisation et à sa nouvelle gouvernance, celle-ci a très vite suscité des réflexions auprès des autres investisseurs institutionnels, commente Philippe Ferreira, responsable de la recherche de la plateforme de comptes gérés de Lyxor. La plupart des fonds de pensions américains ou même britanniques ont récemment réaffirmé leur intérêt pour cette classe d’actifs, mais cette annonce de Calpers devrait encore pousser les gérants alternatifs à revoir leur mode de fonctionnement

Parmi les fréquentes critiques formulées à l’encontre des fonds alternatifs, les investisseurs déplorent en particulier des frais de gestion trop élevés. «A notre grand étonnement Calpers aurait indiqué verser 800 millions de dollars par an de frais pour ses fonds alternatifs, soit autour de 20 %, ce qui serait incroyablement élevé», commente Frédéric Lebel, directeur général délégué d’OFI MGA. Depuis plusieurs années pourtant, les investisseurs, surtout de grande taille, ont vu leur pouvoir de négociation sur les frais de gestion s’améliorer considérablement, ce qui a conduit de nombreux...

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