Sur un marché européen qui ne cesse de grossir, le gestionnaire a quadruplé ses encours en quatre ans. Il veut continuer à se développer, misant sur le service client et les produits de niche, comme le dernier-né de sa gamme, un ETF pariant sur la tech indienne.
Dans un marché de la gestion d’actifs contrasté, il est une classe d’actifs qui ne connaît pas la morosité : les ETF. La gestion passive ne cesse de capter des parts de marché, affichant 56 mois consécutifs de collecte en Europe et des encours de 1 900 milliards de dollars à fin février 2024, selon Morningstar. « Les encours gérés passivement ont doublé en 10 ans sur le continent, où ils représentent désormais 26,7 % des encours totaux », souligne Olga de Tapia, responsable mondiale des ETF et de la gestion indicielle chez HSBC AM, un gestionnaire qui entend bien percer sur ce marché prometteur.
D’ores et déjà, le sino-britannique affiche une des plus fortes croissances en Europe avec des AUM passés en quatre ans de 9 à 37 milliards de dollars sur cette classe d’actifs où il figure désormais en huitième position, gagnant quatre places depuis 2020. Avec 2 % du marché, il reste toutefois loin derrière les mastodontes qui dominent le secteur quasiment sans partage (46 % du marché pour iShares, 13 % pour Amundi, 11 % pour Xtrackers). Mais le potentiel est énorme avec une demande toujours plus sophistiquée, qui repousse les limites en termes de stratégies pouvant être portées par des trackers : des ETF ont dernièrement été lancés sur des fonds obligataires datés, suscitant d’ailleurs le scepticisme chez certains…
Appréciée pour sa liquidité et ses frais réduits, la classe d’actifs est donc devenue un des piliers de développement de HSBC AM. « Nous visons 25 % de croissance annuelle...
