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Pétrole

Les gérants n’envisagent aucun repli

Publié le 25 mai 2018 à 16h57

Sandra Sebag

La flambée des prix du pétrole, qui n’avait pas été prévue par les gérants, tient à la conjonction de plusieurs phénomènes, côté production : les pays membres de l’OPEP sont parvenus à maintenir leur accord pour la contenir alors que plusieurs pays producteurs enregistrent des défaillances et que les Etats-Unis viennent de rétablir l’embargo contre l’Iran. Côté demande : celle-ci est au plus haut. Les gérants spécialisés ne prévoient ainsi pas de baisse dans l’immédiat et jouent à la fois les valeurs pétrolières et toutes les activités connexes qui bénéficient de l’envolée de l’or noir. Une stratégie également mise en place

Le 17 mai, le baril de pétrole brent de la mer du Nord a franchi en séance le seuil symbolique des 80 dollars pour la première fois depuis novembre 2014, tandis que le WTI américain dépassait les 72 dollars. Si en fin de journée, les cours se sont légèrement repliés, la hausse pourrait ne pas s’arrêter là. Le président-directeur général du Groupe Total, Patrick Pouyanné, a en effet indiqué le même jour qu’il ne serait pas surpris de voir un baril de pétrole coté à 100 dollars dans les prochains mois. Des niveaux que les stratégistes étaient loin de prédire en début d’année. Ils situaient alors le pétrole dans une fourchette comprise entre 55 et 65 dollars, un niveau qui était déjà favorable à comparer aux 30 dollars le baril atteint au plus bas début 2016. Mais contre toute attente, les cours du pétrole se sont envolés depuis le début de l’année et ont gagné près de 20 % depuis le 1er janvier 2018. Pour les spécialistes, a posteriori, plusieurs facteurs expliquent cette hausse. D’abord, depuis 2016, les pays de l’OPEP associés à la Russie ont conclu un accord qui a été prolongé en 2017 pour contenir la production.

Cet accord a mis du temps à avoir un impact sur les prix car les stocks de pétrole étaient alors élevés et la production américaine au plus haut.«La baisse de la production des pays de l’OPEP a été dans un premier temps contrebalancée par la hausse de la production américaine, indique Sandrine Cauvin, gérante spécialisée dans les matières premières chez Vestathena....

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