La saison des résultats s’achève pour la gestion d’actifs. Si Amundi et Natixis Investment Managers se distinguent, l’un par sa collecte et l’autre par sa rentabilité, BNP Paribas Asset Management et AXA Investment Managers poursuivent, quant à eux, leur restructuration.
D’une année sur l’autre, Amundi confirme la solidité de son modèle économique. La société de gestion se détache nettement de ses principaux concurrents hexagonaux que sont Natixis Investment Managers (IM), AXA Investment Managers (IM) et BNP Paribas Asset Management (AM). Le gérant a ainsi fini l’année avec un montant de collecte record de 107,7 milliards d’euros ! Les autres grandes maisons de gestion sont, elles, soit en décollecte — sorties de 10 milliards d’euros pour Natixis IM et légère décollecte pour BNP Paribas AM qui ne communique pas ses chiffres —, soit affichent une collecte positive, mais bien moindre. A ce titre, AXA IM a enregistré 13 milliards d’euros de souscriptions nettes dont 4 milliards sur les clients tiers. Si l’essentiel de la collecte d’Amundi provient des mandats institutionnels issus des joint-ventures (JV) du groupe, notamment en Inde, ils ne sont pas les seules sources de croissance du gestionnnaire. «Après un début d’année difficile se traduisant par deux trimestres de collecte négative, la dynamique commerciale s’est redressée sur l’ensemble des zones géographiques et segments de clientèle, commente Nicolas Calcoen, directeur finances, stratégie et affaires publiques et directeur financier d’Amundi. La collecte sur la clientèle retail (hors JVs) ressort à 5,4 milliards d’euros, celle sur les institutionnels à 18,5 milliards d’euros et les joint-ventures en Asie à 84 milliards d’euros. En Europe, nous affichons une collecte positive d’environ 20 milliards d’euros.»
