Depuis 2011, la restructuration du secteur de la gestion d’actifs a conduit à la suppression, chaque année, d’environ 1 % des effectifs. Ces politiques se sont aussi traduites par un arrêt des recrutements sauf dans certaines fonctions comme le contrôle des risques ou encore le développement à l’international. L’embellie est attendue pour 2014 et surtout pour 2015.
2013 comme 2012 et 2011 auront été des années de réduction des effectifs dans les sociétés de gestion. «Les effectifs ont diminué d’environ 1 % dans les sociétés de gestion en 2013, constate Carlos Pardo, responsable des études économiques à l’Association française de la gestion financière (AFG). On évalue également cette baisse à 1 % en 2012 et en 2011.»Confrontées à plusieurs années de crise et donc à des baisses importantes des encours sous gestion, les sociétés de gestion ont dû consentir à des efforts importants de rationalisation. Fusion entre grands acteurs, absorption d’acteurs en difficulté par d’autres en meilleure santé, regroupement d’entités au sein d’un même groupe, les exemples de restructuration sont légion dans le secteur (voir Option Finance du 21 octobre 2013).
Tous ces mouvements ont conduit mécaniquement à une baisse des effectifs, les fonctions supports étant mutualisées tandis que les effectifs en doublon étaient supprimés. Mais, la rationalisation ne s’arrête pas là, elle est également passée par une externalisation croissante de certaines fonctions. «Les sociétés de gestion sous-traitent une part croissante de leurs activités ; cela a un impact sur le nombre d’emplois directs qu’elles intègrent en faveur de prestataires spécialisés, précise Carlos Pardo. Ainsi 70 % des activités de back-office sont actuellement externalisées.» Cette méthode couramment employée ne conduit cependant pas à des licenciements massifs.
«Dans le cadre d’un transfert...
