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L'immobilier préserve sa rentabilité

Publié le 14 février 2014 à 17h04

Sandra Sebag

Baisse des transactions, chute de la construction, renforcement des contraintes réglementaires, l’immobilier est en panne depuis plusieurs mois. Pourtant, les investisseurs institutionnels sont toujours présents. S’ils plébiscitent cet actif, ils sont à la recherche de rendements sécurisés et de solutions innovantes dont la rentabilité ne dépend pas du cycle économique.

Contrairement aux marchés actions, 2013 a constitué une mauvaise année pour l’immobilier. Les statistiques publiées récemment sont en effet décourageantes. Dans l’immobilier de bureau, sur le seul marché francilien qui représente à lui seul plus de 60 % des opérations en France, «le niveau des transactions a diminué de 25 % en 2013. On constate en effet une corrélation entre la consommation de mètres carrés de bureaux et l’activité économique.» précise Nicolas Simon, responsable d’Amundi Immobilier. Les gestionnaires qui investissent majoritairement dans ce segment d’actifs veulent toutefois rester positifs. Ils mettent ainsi l’accent sur les fondamentaux qui ne se sont pas trop dégradés.

«Le taux de vacance des bureaux en Ile-de-France est actuellement raisonnable puisqu’il ressort à environ 7 %», plaide Nicolas Simon. «Par ailleurs, les loyers vont se stabiliser après une lente correction entamée en 2011.»Autre source d’optimisme : le marché évoluerait à plusieurs vitesses en fonction de la localisation et de la qualité des biens. Ainsi, le taux de vacances dans Paris intra-muros ressort-il seulement à 4 % tandis que les immeubles BBC (bâtiments basse consommation) seraient recherchés. «On assiste à une divergence croissante entre les immeubles neufs économes en énergie et offrant des surfaces flexibles et les autres bâtiments», relate Nicolas Simon. Cette dichotomie a permis le retour de fonds opportunistes.

«La baisse de valeur sur des actifs risqués – moins bien situés,...

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